Incertitude atmosphérique ou différents états d’un même lieu.
Turbulences et perceptions poétiques des réalités subjectives. Elles sont des œuvres fermées, mais dont le paysage contenu à l’intérieur est différent à chaque fois qu’un observateur y pose le regard. Le tout est possible grâce à un senseur placé tout près du judas optique et qui déclenche un mécanisme qui fait bouger des éléments du paysage dès que quelqu’un s’approchera du judas pour regarder à l’intérieur. Neige, vent, pluie, lumière de soir, de nuit ou de jours, tempête ou temps calme, les senseurs capteurs déclenchent un système mécanique qui s’éteint aussitôt l’observateur parti, pour se déclencher sous un autre système la fois suivante. En présentant un paysage démultiplié à l’infini caché à l’intérieur d’un espace fermé hermétiquement, les cubes proposent un dialogue entre l’observateur et l’œuvre, entre espace fermé et espace infini, produisant dans une relation de cause à effet la possibilité de faire l’expérience d’un rapport de distance et de perception d’un événement à la fois ambigu et relatif.